Après un été chargé en visites – nous avions décidé de prendre une semaine de vacances en octobre en choississant une destination de type “playa-tequila-cultura”. Après de longues tergifications, notre dévolue se jeta sur le Mexique. En effet, les vols directs depuis Salt Lake City jusqu’à Guadalajara en 3h30 seulement, son climat tropicale et l’idée d’abuser de cocktails et de “fish tacos” les pieds dans le sable nous ont rapidement convaincus.
Guadal !
Nous avions à peine posé le pied à terre que nous embarquions à bord de notre superbe voiture de location pour aller découvrir la vie mexicaine de Tlaquepaque, quartier au sud de Guadalajara. Ces fanions colorés surplombant le quartier piéton, cette place du village où tous s’étaient donnés rendez-vous pour passer une fin d’après midi à grignotter auprès des vendeurs ambulants et ces enfants courant dans tous les sens – nous confirmaient bien nous n’étions plus dans notre ville de province américaine. La VIDA MEXICANA semblait bien nous emballer!
Notre promenade dominicale du lendemain dans le centre de Guadalajara nous a permis d’apprécier un brunch dans le quartier bobo-branché, d’admirer le centre historique et tous ces bâtiments à vieille pierres (dont nous n’avions plus trop l’habitude) et de profiter des espaces verts et piétons où chacun y pratique son activité. Les Mariachis (groupes de musiciens se balladant de terrasses en terrasses) et la Tequila nés dans cette région du Mexique (Jalisco) faisaient la fierté de Guadal et notre bonheur de touristes.
Direction le Pacifique
Après un arrêt dans une fabrique de tequila dans la ville même de Tequila avec en prime et une dégustation matinale, nous avons mis le cap sur la côte Pacifique et le petit port de San Blas. Après quelques heures à traverser une dense foret tropicale et essuyer une forte pluie de saison – nous sommes arrivés dans ce village du bout du monde. Plus de route goudronée, cette ville fondée au cours de la colonisation espagnole donnait l’impression que le temps s’y était arrêté. Nous sommes tombés sous le charme de rustiques « cabanas » sur la plage où nous y avons passé la nuit malgré la présence acharnée de nos pote les mosquitos! Cette première margarita les pieds dans le sable en regardant le couché de soleil a été largement savourée.
Après une matinée à surfer la wave, à arpenter les rues de ce village hors-temps et après un passage obligatoire chez le barbier du coin pour Monsieur – nous avons pris la direction La Tovara. Cette fois- ci on a abandonné la voiture pour une barque locale à la recherche des crocodiles et des tortues au milieu de la mangrove.
Chacala Bay
Puis nous avons mis le cap toujours plus au sud sur la côte Pacifique avec un arrêt de 2 nuits à Chacala – un minuscule village côtier encré dans une somptueuse baie sauvage. Alors vous l’aurez compris le charme de Chacala se trouve dans sa tranquillité.
L’hospitalité de ses habitant nous a permis d’embarquer à bord d’un petit bateau pour une matinée – où la pêche n’aura pas été miraculeuse mais où deux dauphins nous auront offert un spectacle privé grandiose.
Sayulita
Les américains nous avaient vendu Sayulita comme “le spot” et David ayant apprécié l’endroit lors de son périple mexicain de 2010, nous voulions alors s’y arrêter. Welcome to “the place to be” où les gringos se retrouvent pour surfer, pratiquer le yoga et boire des cocktails sur la playa. Une ambiance gringo-hippie qui nous fait sourire même si cette forte influence américaine – chose que nous avons fui pour une semaine – était un peu trop pesante à notre goût… Nous avons cependant apprécié ce coin pittoresque en pleine effervescence où l’on peut s’intéresser à ces nombreux occidentaux ayant tout quitté pour s’y installer.
Il en était fini des petits ports de pêche inconnus ; et après avoir tenté de négocier notre sortie en bateau du jour sur le port de Punta Mira, nous avons finalement dû sortir les pesos, nous remettre à notre place de bons touristes et enfiler nos gilets de sauvetage orange pour s’aventurer sur les Islas Magaritas. Ces 2 petites iles protégées et très contrôlées afin de préserver sa riche faune et flore valaient le détour, mais nous étions tout de même un peu déçus d’être constamment suivi par notre guide et d’être retenus par le port de ce gilet, nous empêchant de plonger sous l’eau afin d’y admirer toutes sortes d’espèces.
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