Comment décrire ces 10 jours à Hawaii passés sur deux des plus diversifiées et plus belles îles de l’archipel. D’ailleurs nous n’avons toujours pas réussi à faire notre choix sur notre île préférée.
DIVERSITE est bien ce qui à nos yeux caracterisent le plus Hawaii.
Entre plages paradisiaques, végétation luxuriante, lagons bleu turquoises, roche noir volcanique, barrière de corail, fonds marins digne de ceux de Nemo, jungle tropicale, canyons désertiques, campagnes à l’Irlandaise, plages à la Landaise, coconuts à volonté et strings à perte de vue – c’est tout ce mélange qui fait la richesse d’Hawaii.
Alors difficile de tout vous raconter mais nous allons quand même vous offrir un aperçu de notre “Honey Moon“.
SOUS LE SOLEIL DE BIG ISLAND

Direction Los Angeles, pour ensuite atteindre BIG ISLAND (6h de vol) où nous passerons la première partie de notre séjour.
Tout juste eu le temps de récupérer nos valises dans cet aéroport à ciel ouvert que nous voila lancés à la conquête de la plus grosse île de l’archipel, bien installés dans notre petite Chevy automatique.
Radio allumée sur “Reggae station” (seule radio qui capte) et fenêtres grandes ouvertes, les vacances pouvaient alors commencer. Direction le sud de l’île où notre premier Airbnb nous attendait dans un petit village nommé Captain Cook et situé sur les hauteurs de la célèbre Kealakekua Bay.
Bob & Alice, gentil couple d’américains nous accueillaient dans leur “Ohanu” – studio Hawaiien – accolé à leur immense villa où ils ont décidé de passer une paisible retraite. Même si à leur âge nous nous demandions ce qu’ils pouvaient bien faire de leur quotidien, leur vie paraissait douce et sereine dans ce paysage de plénitude absolue.

Les journées se sont alors enchainées sous le soleil de l’île Volcan. Mais nous avons aimé Big Island avant tout pour:
– Ces fonds marins et les heures passées à admirer les poissons multicolores, le corail, les tortues et autres flores marines. Nous vous épargnerons les 100 vidéos prises à la GoPro ne vous inquiétez pas – ah, David me souffle que le montage avance… Petite déception puisque nous ne verrons pas de dauphins – normalement si courant et facile à voir. D’un coté, entre le “myope” et la “pipelette”, il ne fallait pas s’étonner

– Les plages toutes aussi différentes les unes des autres. Entre celles de roches volcaniques, celles de sables fin à l’eau turquoise bordées de cocotiers, celles plus difficile d’accès (qui a failli nous coûter une voiture de location – 4×4 conseillé) le choix fut difficile…




– Les heures passées en voiture à traverser l’île de long en large sous les douces mélodies de reggae hawaiien, à s’arrêter au bord de la route quand bon nous semblait, à boire un jus de fruit frais, une noix de coco ou pour admirer les baleines au loin… Heureusement que Bob nous avait prêté ses jumelles dont on se servira bien plus que ses petits « sièges sac à dos » de plages gentiment prêtés.

– Le Volcano National Parc et se rendre compte que la nature est vraiment fascinante à marcher au milieu d’un cratère, à mettre ses mains au dessus de fumerolles, à rêver qu’à tout moment le volcan pourrait entrer en éruption. Une journée qui vous ramène en cours de géologie et vous rappelle que nous ne sommes pas grand-chose face à la puissante nature…


– La matinée en kayak sur la magnifique baie de Kealakekua pour admirer un paysage plein d’histoire, lieu où l’explorateur Britannique James Cook a débarqué en 1779. Même si les dauphins n’ont jamais montré le bout de leur nez, nous avons largement pris le temps d’admirer les fonds marins et de prendre de bons coups de soleil…

– La terrasse, les heures à contempler la vue et à prendre l’apéro avec nos bières locales – Longboard / Big Wave. Mais aussi faire griller son poisson frais au barbecue (on passera l’étape où David s’est battu avec une daurade pour la nettoyer et la vider), manger des “pokes” à tout va – le « ceviche » local – se lever le matin et retrouver cette vue imprenable et s’empiffrer de papayes et bananes accompagnés par les chants d’oiseaux tropicaux.






LES SURFEURS DE KAUAI

Nous avons dit aurevoir à Big Island et à nos gentils hôtes Airbnb pour repartir et aller prendre l’avion direction l’île de Kauai ! Une demi-heure de “coucou volant” et nous embarquons dans notre pot de yaourt n°2 – encore plus petit que le précédent – direction le nord de l’île à Princeville (pied à terre d’Alana Blanchard). Détail ayant son importance car c’est en arrivant sur place que nous nous sommes aperçus qu’elle habitait à 3 rues de notre appartement de location – comme par hasard… Pour ceux qui ne suivent pas Baart & Co, la célèbre Alana Blanchard est une surfeuse hawaïenne plus connue pour ses fesses que pour ses prouesses en surf…
Kauai, appelée également “Garden Island“, est l’une des plus petites îles de l’archipel avec ces 60 km de diamètre. Elle est aussi réputée pour les nombreux films qui ont été tournés dans son décor surréaliste (Jurassic Parc, King Kong , Lost, The Descendants), et même Mark Zuckerberg aurait craqué et se serait offert en octobre dernier 144 hectares de l’île…
Nous comprendrons vite alors pourquoi autant ont succombé aux charmes et aux décors de Kauai. Toujours sur un air de reggae Hawaien, une noix de coco à la main, une planche de surf dans l’autre, chemises à fleurs (en fait non, David n’a pas craqué), peaux bronzés et cheveux au vent apercevant les plages de sables blancs qui se succédaient, pas de doute : nous étions bien à Kauai.
Soyons claires, nous sommes tombés sous le charme de Kauai pour :
– Les plages secrètes sur lesquelles nous nous retrouvions seules au monde, après quelques panneaux plutôt dissuasifs indiquant que nous allions surement perdre un œil ou un bras en raison de la “dangerosité” des accès (l’américain n’est jamais trop prévoyant).
























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